Un article traduit de l’anglais par Chloé Saint Guilhem, formatrice certifiée Hand in Hand
En tant que mother and father, nous ne voulons rien de plus que d’aider nos enfants à se sentir aimés et choyés. Lorsqu’ils sont contrariés, chaque cellule de notre corps s’efforce de les aider à se sentir mieux. Nous souhaitons ardemment que la contrariété cesse et, pour ce faire, nous utilisons une voix calme, une étreinte chaleureuse.
Pourtant, dans leur colère, les enfants nous renvoient ces gestes d’consideration. Lorsque notre enfant nous crie de partir, nous nous sentons blessés et rejetés. Lorsqu’il s’en va en claquant la porte au nez, nous sommes désorientés. Devons-nous rester près de lui ou faire ce qu’il demande et partir ?
Récemment, après l’école, j’ai senti que mon fils n’était pas dans son assiette. Il ne me regardait pas dans les yeux et n’arrêtait pas de me demander des friandises, alors que j’avais apporté un goûter spécial pour le retour à la maison. Peu de temps après notre arrivée à la maison, nous avons profité d’un Temps Particulier ensemble et, à la fin, il en a redemandé.
Je lui ai proposé 5 minutes de plus et il a rechigné devant cette somme dérisoire. « Ce n’est PAS assez de temps. Quand est-ce que papa rentre à la maison ?! »
Lorsque je lui ai répondu « Bientôt, je pense », il s’est mis à pleurer en criant « Je veux quelqu’un avec qui jouer MAINTENANT !
Je lui ai dit chaleureusement : « Je vois que tu veux vraiment jouer avec quelqu’un, mon chéri ».
Il s’est mis à pleurer bruyamment, à parler et à gémir en même temps, si bien que je ne pouvais pas comprendre ce qu’il disait. Il s’est mis à balancer son corps dans tous les sens et à donner des coups de pied sur le sol. Je voyais bien qu’il avait besoin de moi, alors je me suis approchée un peu plus.
Ce qui a suivi a été une réponse qui m’a parfois accablée et troublée. « Va-t-en ! Arrête de me regarder ! Tu ne fais qu’empirer les choses ! Je ne peux JAMAIS être seul ! »
Face à ces mots, je restais souvent figée, prise entre le désir d’aider et celui de respecter son autonomie et sa demande d’espace.
J’avais l’habitude d’entendre des mots comme ceux-là et de paniquer un peu : « Est-ce que je reste près de lui ou est-ce que je lui laisse de l’espace ? Si je reste près de lui, est-ce que je l’étouffe ? »
Si je reste trop près, est-ce que j’étouffe mon enfant ?
Mais j’ai appris, à pressure d’essais et d’erreurs, qu’en trouvant un moyen de rester près de lui, nous parvenons presque toujours à établir une meilleure connexion entre nous. Il retrouve sa clarté d’esprit et l’atmosphère de notre famille s’améliore.
Lorsqu’il était plus jeune, il était plus souvent évident que je devais m’approcher et fixer une limite physique pour éviter qu’il ne se blesse. Maintenant qu’il est plus âgé, c’est encore parfois le cas. Mais ces derniers temps, je peux plus souvent être à proximité sans établir immédiatement un contact physique, comme je devais le faire lorsqu’il était tout petit.
J’essaie de m’approcher aussi près que nécessaire pour assurer sa sécurité. Cela me permet d’honorer mon intuition de proximité tout en respectant sa demande d’espace.
Je lui ai dit : « Je sais que tu veux que je parte, mon chéri, mais quand je t’ai laissé avant, ça n’a pas aidé. » Il s’est enfui dans sa chambre et m’a dit : « Ne t’approche pas ! »
J’ai fait un pas dans sa chambre, je me suis assise et je me suis appuyée contre la porte fermée, de l’autre côté de la pièce. Je lui ai dit gentiment : « Je vais juste m’asseoir ici et écouter. »
Il s’est agité sur son lit en sanglotant, en donnant des coups de pied, en se débattant et en criant : « Sors de là ! Tu es méchante avec moi !! »
Ne serait-ce pas tellement aidant que, lorsque nous déversons notre amour sur nos enfants, ils reçoivent immédiatement notre gentillesse et fondent dans nos bras en remerciement de notre chaleur et nos soins ?
Cette validation et cette affirmation instantanées, montrant que nos efforts étaient exactement ce qu’il fallait, nous seraient tellement utiles en tant que mother and father.
Mais voilà , lorsque nous apportons de la chaleur et de l’consideration à nos enfants lorsqu’ils traversent une période difficile, les choses ont souvent l’air de s’aggraver avant de s’améliorer.
Cela peut sembler contre-intuitif, mais en réalité, la sécurité de ta chaleur, de ta présence et de ton calme constitue un level d’ancrage pour ton enfant. Lorsque tu restes avec lui de cette manière, il se despatched en sécurité et succesful de vivre la douleur et l’inconfort de ce qui le perturbe.
Ă€ quoi cela ressemble-t-il ?
Ils deviennent plus bruyants, plus dépourvus, plus en colère. Dans le cas présent, je me souviens avoir pensé à quel level j’étais heureuse d’être avec lui et combien il travaillait dur pendant que je l’écoutais.
Cette pensée est devenue mon level d’ancrage, me permettant de rester calme et ouverte, afin qu’il puisse s’ancrer à moi.
Finalement, lentement, ses pleurs se sont calmés.
Il a établi un contact visuel (un signe que je considérais comme la preuve que ses idées claires commençaient à revenir) et m’a répété de ne pas le regarder avec « ce visage ».
J’ai décidé de tâter le terrain et de voir s’il était prêt à se connecter. Parfois, si j’offre un peu d’humour léger et doux lorsque je vois des signes de son retour, nous sommes en mesure de nous connecter.
Je me suis approchée lentement du lit où il était assis et j’ai dit : « Tu veux dire cette tête ? », j’ai lentement roulé les yeux et tiré la langue sur le côté.
Il a crié « NON » et s’est remis à sangloter.
Je voyais bien qu’il ne s’était pas encore remis de son émotion, alors j’ai écouté encore un peu, en silence.
Il est sorti en courant de sa chambre en criant : « Ne me suis plus JAMAIS !! »
Je l’ai suivi lentement et lui ai dit : « Je vais te laisser un peu d’espace, mais je veux que tu saches que je suis près de toi », et je me suis assise sur le canapé dont le dos faisait face à l’espace de jeu où il se trouvait. Je ne le regardais pas directement, mais j’étais suffisamment proche pour pouvoir l’attraper si j’en avais eu besoin. Il a fermé la porte de l’espace de jeu et a commencé à piétiner, à donner des coups de pied et à balancer son corps dans tous les sens. Il a trébuché un peu et sa tête a atterri dans des coussins, l’arrière-train vers le haut. Il s’est arrêté de pleurer et a laissé échapper un petit rire. Je me suis dit que c’était peut-être mon sign et j’ai essayé : « Hé ! Il y a une autruche dans ta salle de jeux !
Il a trouvé ça drôle et m’a demandé pourquoi j’avais parlé d’autruche. Je lui ai alors expliqué que ces oiseaux enterrent parfois leur tête et que leurs fesses restent en l’air.
Il a recommencé, encore et encore, en levant les fesses en l’air, en les remuant et en ricanant.
Je me suis promenée dans l’aire de jeu pendant qu’il faisait cela et nous étions tous les deux en prepare de rire.
Il m’a regardée et il s’est remis à pleurer parce qu’il avait mal à la tête à pressure de pleurer et de crier. Je lui ai demandé s’il voulait s’asseoir sur mes genoux. Il l’a fait et a pleuré encore un peu pendant que je le tenais.
Au bout de quelques minutes, il s’est frotté les yeux, a respiré profondément et m’a dit : « Désolé maman, tu n’as rien fait de mal, c’est moi ».
J’ai dit : « Chéri, tu n’as rien fait de mal. Tu as fait tout ce qu’il fallait. Tu avais de grands sentiments et je suis si heureuse d’avoir pu être près de toi. Je suis heureuse d’avoir pu t’écouter. C’est exactement ce dont une personne a besoin parfois ! »
Il m’a souri et a commencé à jouer avec ses Legos. Le reste de la soirée, il a joué joyeusement et nous avons eu un très bon dîner en famille.
« Va-t’en » est un mot codé qu’il faut connaître
Le terme « Va-t’en » est généralement un code qui signifie « Je me sens si mal à l’intérieur et ta présence fait qu’il m’est inconceivable de ne pas le ressentir ».
Les sentiments refoulés sont comme les petites taupes dans ce jeu d’arcade. Ils s’enfouissent hors de notre champ de imaginative and prescient pendant un sure temps, pour réapparaître plus tard à un autre endroit apparemment sans rapport. Si nous avons la capacité d’écouter, les enfants se sentent soutenus et, lorsque la contrariété disparaît, ils se sentent plus légers et plus connectés par la suite. Les bons sentiments qui naissent de ce lien étroit avec nous les aident à résoudre des problèmes qui les tourmentaient quelques minutes auparavant.
La prochaine fois que tu entendras ton enfant crier « Va-t’en ! », essaie de le remplacer par « AIDE-MOI ! Je ressens un désordre chaotique à l’intérieur et je ne sais pas ce que je fais ! »
Ce kind d’écoute fonctionne mieux lorsqu’elle est réciproque
Cette compréhension est loin d’être celle avec laquelle la plupart d’entre nous ont grandi et, pour cette raison, il peut être difficile de rester calme, d’écouter ouvertement et de ne pas douter de soi. Il y a certaines choses que tu peux faire pour te faciliter la tâche et réduire le stress dans ton rôle de parent.
Lorsque la tempête est passée et que tu as un peu de temps libre, essaie de te memento d’un second de ton enfance où tu t’es sentie mal et effrayée et où tu n’as pas pu dire à un adulte ce qui se passait ou ce dont tu avais besoin. Qu’aurais-tu préféré qu’il se passe ? Remark te serais-tu senti.e différent.e si quelqu’un avait été gentil et ouvert avec toi à l’époque ?
Les Partenariats d’écoute sont également un wonderful moyen d’explorer la façon dont les adultes qui t’entouraient ont réagi lorsque tu as dépassé les bornes ou piqué une crise. Tu peux également parler de ce que tu ressens lorsque ton propre enfant te dit « Va-t’en ».
Une autre piste de réflexion consiste à te memento de la première fois où quelqu’un t’a dit de partir ou t’a fait sentir indésirable.
Chacune de ces questions t’aide à comprendre l’accablement dans lequel se trouve ton enfant lorsqu’il crie « Va-t’en » et à explorer les sentiments que tu éprouves face à son comportement et à ses mots durs.
Idées sur ce que tu pourrais faire la prochaine fois que ton enfant criera « Va-t’en » !
Respire, fais un balayage psychological et pose-toi les questions suivantes :
« Suis-je succesful d’écouter vraiment en ce second, sans avoir besoin que mon enfant soit différent, sans avoir besoin que cela se termine ?
« Est-ce que je me sens à l’aise avec les grands sentiments de mon enfant ? »
Si ce n’est pas le cas, et si tu peux dire qu’il est en sécurité, tu peux dire à ton enfant quelque selected comme : « Chéri, je vois que c’est très difficile et je veux rester et écouter, mais j’ai besoin d’un verre d’eau ».
N’essaie pas de rester et d’écouter si tu n’en as pas la capacité. Tu auras d’autres events d’écouter à l’avenir et ta capacité à dire, chaleureusement, que tu n’es pas en mesure de rester et d’écouter est utile en soi.
Rappelle-toi de la manière qui te convient le mieux, que les mots et le comportement n’ont rien de personnel. Le fait qu’ils te disent de partir n’est pas le reflet de leurs sentiments à ton égard, mais plutôt de leurs sentiments à l’égard de ce qu’ils ressentent.
Essaie de prononcer l’une de ces trois phrases dans ton esprit si elles te semblent pertinentes :
« Il se despatched si mal en ce second, c’est déroutant et accablant pour lui, »
« La seule selected que je dois faire en ce second est d’écouter ce qu’elle ressent. Je n’ai pas à comprendre pourquoi cela se produit, »
« Je sais que si j’écoute, ils sentiront ma chaleur et cela finira par les aider.»
Rappelle-toi qu’il n’y a pas de « bonne » ou de « mauvaise » méthode.
Chaque state of affairs étant distinctive, il est préférable de considérer chaque nouvelle contrariété et ta réaction comme une danse d’improvisation. Ce qui a fonctionné pour mon fils le jour que je viens de décrire ne fonctionnera pas exactement de la même façon la prochaine fois qu’il me dira « Va-t’en ! ».
Ce qui ne changera pas, c’est ta chaleur inébranlable. Ta capacité à écouter où ils en sont (et où tu en es !), est ce qui doit rester fixed.
Ne rationalise pas, ne te précipite pas et ne te laisse pas distraire mais suis plutôt leur route
Tu peux essayer de faire de l’humour lorsque tu vois que leurs sentiments commencent à s’éclaircir, et cela peut ne pas fonctionner. Ne t’inquiète pas. Arrête-toi et écoute à nouveau. Que te montrent-ils ? Dans mon cas, mon fils me faisait comprendre que même s’il pouvait me regarder dans les yeux, il n’en avait pas fini avec sa contrariété. Je suis restée douce et calme et je n’ai pas essayé de forcer quoi que ce soit.
Il est revenu de lui-même avec humour. J’ai suivi son exemple et je lui ai répondu avec mon propre humour. Mais nous n’en avions pas fini avec la contrariété. Le soulagement de la connexion que nous avions établie a fait couler encore plus de larmes, alors j’ai arrêté l’humour et je l’ai écouté plus, chaleureusement.
Peu de temps après, les nuages se sont écartés et il a pu me dire que je n’avais rien fait de mal avec lui. Nous n’obtiendrons pas toujours cette réassurance de la half de nos enfants, mais nous pouvons néanmoins nous l’offrir à nous-mêmes.
Tu n’as pas besoin de comprendre pourquoi tes enfants te disent de les laisser tranquilles
Tu peux toujours les aider. C’est un changement profond dans l’artwork d’être guardian pour beaucoup d’entre nous qui avons tendance à rationaliser avec nos enfants lorsqu’ils sont contrariés. Nous pouvons consacrer tous nos efforts et toute notre réflexion à la query suivante : « Remark puis-je faire savoir à mon enfant qu’il est en sécurité et que je suis là et à l’écoute ?
En leur offrant notre douce chaleur, nous pouvons nous offrir la même selected à nous-mêmes. Nous n’avons pas à comprendre ou à résoudre ce qui s’est passé ou ce qui a mal tourné pour nos enfants. Notre présence attentive est la selected la plus utile que nous puissions offrir dans ces moments, et savoir cela peut être un grand réconfort pour nous-mêmes lorsque nous nous sentons désorientés.
Shauna Casey est formatrice certifiée Hand in Hand à Santa Cruz, en Californie.